Bouledogue

Le bouledogue, bouledogue français ou bull-dog est une race canine de la race molosses qui apparut en premier lieu en orient avec le molosse de Sumer dont les principales caractéristiques sont un crâne particulièrement développé et une imposante musculature.



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  • Le Bouledogue Français est apparu au milieu du 19e siècle dans la région... pour avoir un chien de combat plus petit, qu'on obtint le Bouledogue français.... Un double nez chez un Bouledogue, est une cause de disqualification.... (source : domaine-durban-dream)
Bouledogue français
Bouledogue français

Le bouledogue, bouledogue français ou bull-dog est une race canine de la race molosses qui apparut en premier lieu en orient avec le molosse de Sumer dont les principales caractéristiques sont un crâne particulièrement développé et une imposante musculature. Il descend du dogue du Tibet, ancêtre de l'ensemble des chiens de type molosse et dont il tire certaines particularités, comme le museau aplati et la mâchoire puissante. Le poil est assez court, de couleur le plus souvent bringé. La taille du bouledogue est moyenne, et en fait un type de molosse assez petit.

Origines

Les fossiles qui pourraient permettre de situer la localisation d'origine des chiens de ce type sont rares. Par contre, il existe des indices anciens de leur existence : les Assyriens ont laissé des bas-reliefs datés du Xe siècle av. J. -C. , où apparaissent des chiens de ce type, proches du chien du Tibet.

Deux bouledogues français

Leur caractère agressif et leur aptitude naturelle pour le combat en ont fait des auxiliaires prisés des groupes de guerriers barbares venant des régions orientales. La race d'origine, présente depuis à peu près de 5 000 ans dans la région du Tibet et utilisée essentiellement comme arme et comme assistant pour la chasse de gros gibier, a énormément évolué au long de son parcours vers l'Europe, du fait des contraintes de la vie nomade et des croisements avec des races locales.

Leur utilisation comme animaux de combat, contre d'autres chiens ou contre des fauves (ours, lions, taureau, etc. ) est aussi attestée, suscitant admiration pour leur courage. Ces pratiques n'ont commencé à régresser au Royaume-Uni qu'en 1835, quand une loi les a interdites : elles ont néenmoins continué de manière clandestine pendant un demi-siècle au moins. Ce sont ces pratiques qui lui ont donné son nom : bull-dog (bull, en anglais, veut dire taureau), francisé ensuite en bouledogue.

La taille moyenne a diminué régulièrement entre leur introduction en Europe et la fin du XIXe siècle, en même temps que d'autres variations morphologiques, par sélection des individus les moins imposants.

Leur utilisation a ensuite évolué vers la chasse aux rongeurs, par croisement avec des chiens de type terrier, ce qui a contribué à perfectionner leur ténacité. Ces métissages successifs ont probablement produit des individus aux oreilles droites.

Le bouledogue français surtout

C'est vers 1850 que ce chien est importé en France par des ouvriers britanniques. Il fait la connaissance de un certain succès comme chien ratier auprès des commerçants. Ce n'est que plus tard après cette francisation qu'il devient un chien de compagnie apprécié par les Occidentaux des deux côtés de l'océan Atlantique.

Fin du XIXe siècle, le Kennel Club acceptait déjà comme canon des toy bulldogs, proches des bouledogues français. Ce qui fut l'objet de discussions interminable entre Français et Britanniques… Néanmoins les Français maintiennent l'idée que le canon de la race leur appartient et que la race existait bien avant. Il est probable que ces toy bulldogs s'accouplèrent avec de petits ratiers français et que de ces croisements apparut ce petit chien de 11 kg, plus proche du bouledogue que du ratier. Une sélection devait donner la prédilection aux oreilles droites plutôt que repliées ainsi qu'à un corps plus trapu. Ces chiens étaient à la fois utilisés pour la chasse des rongeurs indésirables et comme chien de compagnie, surtout auprès des femmes de petite vertu chez qui leur originalité séduisait les visiteurs. À cette époque, Toulouse-Lautrec adora ces petits chiens amusants, effrontés, avec une frimousse remarquable. La popularité de ce chien croissait auprès de certains amateurs comme Édouard VII du Royaume-Uni qu'on peut voir sur certaines photographies en compagnie de son bouledogue français nommé Peter. La race rencontra un succès fracassant jusqu'aux États-Unis où des personnalités comme Josephine Baker s'entichèrent de leur petit animal. Avec les difficultés et les affres des guerres mondiales, énormément d'éleveurs de chien abandonnèrent leur élevage, si quoique cette race a progressivement perdu sa notoriété. On remarque cependant à partir de 1980 un regain pour l'élevage du bouledogue français. Les bouledogues français sont quelquefois nommés «Dondon» ou «Boulis» par les passionnés.

Bibliographie

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